HERVE TELEMAQUE |
HERVE TELEMAQUE
Né en 1937 à Port-au-Prince, Haïti. 1957
: New York. |
Le 4 février 1794, la Convention décrète
l'abolition de l'esclavage dans les colonies françaises,
mais il faudra
attendre, pour observer une émancipation effective des esclaves de nos colonies,
un décret de la jeune IIe République de 1848, décret dont on commémore les 150 ans.
La Réunion. Timbre dessiné par Marie-Anne Douyère. Héliogravure, 1977. Victor Sch&oeli;lcher, par Pheulpin, 1957. Un timbre qui aurait dû arriver en 1948 pour c ommémorer le centenaire de l'abolition de l'esclavage ! |
La Révolution de 1848 va permettre à
l'humaniste Victor Schlœcher d'obtenir cette victoire de la justice et de
la raison, pour laquelle il n'a cessé de batailler. La liberté d'un homme
est une parcelle de la liberté universelle. Vous ne pouvez toucher à
l'une, sans compromettre l'autre tout à la fois , écrivait-il. Né à Paris en 1804, fils d'un riche porcelainier, Victor Schlœcher, attiré par le journalisme, se retrouve aux Amériques, et devient un intraitable anti-esclavagiste. Faisant appel à l'opinion publique, il réclame l'abolition intégrale et immédiate de l'esclavage dans toutes les colonies et possessions françaises. Il bataille pour lier cette réforme à la conquête du suffrage universel. Le 2 mars 1848, c'est la proclamation du suffrage universel, et le 3, la nomination de Schlœcher au sous-secrétariat d'État chargé spécialement des colonies et des mesures relatives à l'abolition de l'esclavage. Le 27 avril, un décret proclame "définitivement l'abolition immédiate et universelle de l'esclavage dans toutes les colonies et possessions françaises, et fait des esclaves libérés autant de nouveaux électeurs. Victor Schlœcher est élu à l'Assemblée constituante, à la fois par la Martinique et la Guadeloupe. Exilé à Londres pendant le Second Empire, il sera réélu à l'Assemblée nationale en 1871 et par la Martinique et par la Guyane, puis sénateur en 1875 jusqu'à sa mort en 1893. Une commune de la Martinique porte le nom de ce combattant pour la raison, pour la justice, pour les droits de l'homme. |
Bleu blanc rouge | Les émissions de timbres de France |
Abolition de l'esclavage
1848 - 1998
Dessiné par : |
premier jour
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Vente anticipée Le samedi 25 avril 1998 de 9 heures 30 à 17 heures. Un bureau de poste temporaire sera ouvert à l'Assemblée Nationale, Salle des Pas Perdus, 33 bis quai d'Orsay, Paris 7e.
Autres lieux
de vente anticipée
Sans mention "Premier Jour" |
Le 4 février 1794, la Convention décrète
l'abolition de l'esclavage dans les colonies françaises,
mais il faudra attendre, pour observer une émancipation effective des esclaves de nos
colonies,
un décret de la jeune IIe République de 1848, décret dont on commémore les 150 ans.
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La Révolution de 1848 va permettre à l'humaniste
Victor Schlœcher d'obtenir cette victoire de la justice et de la raison, pour laquelle il
n'a cessé de batailler. La liberté d'un homme est une parcelle de la liberté
universelle. Vous ne pouvez toucher à l'une, sans compromettre l'autre tout à la fois ,
écrivait-il. Né à Paris en 1804, fils d'un riche porcelainier, Victor Schlœcher, attiré par le journalisme, se retrouve aux Amériques, et devient un intraitable anti-esclavagiste. Faisant appel à l'opinion publique, il réclame l'abolition intégrale et immédiate de l'esclavage dans toutes les colonies et possessions françaises. Il bataille pour lier cette réforme à la conquête du suffrage universel. Le 2 mars 1848, c'est la proclamation du suffrage universel, et le 3, la nomination de Schlœcher au sous-secrétariat d'État chargé spécialement des colonies et des mesures relatives à l'abolition de l'esclavage. Le 27 avril, un décret proclame "définitivement l'abolition immédiate et universelle de l'esclavage dans toutes les colonies et possessions françaises, et fait des esclaves libérés autant de nouveaux électeurs. Victor Schlœcher est élu à l'Assemblée constituante, à la fois par la Martinique et la Guadeloupe. Exilé à Londres pendant le Second Empire, il sera réélu à l'Assemblée nationale en 1871 et par la Martinique et par la Guyane, puis sénateur en 1875 jusqu'à sa mort en 1893. Une commune de la Martinique porte le nom de ce combattant pour la raison, pour la justice, pour les droits de l'homme.
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