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Les dernières mises à jour des textes accompagnant les timbres effectuées en date du 6 novembre 2023

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Alexandre Glais-Bizoin homme politique, né à Quintin (Côtes d'Armor) le 9 mars 1800, est décédé à Saint-Brieuc 6 novembre 1877. Après des études de droit, il est avocat à Rennes et se lance très vite en politique.
Conseiller général des Côtes-du-Nord, il est député de Loudéac de 1831 à 1848. En juin 1848, il fonde avec Eugène Pelletan et Hérold le journal démocratique La Tribune française et en 1870, il engage Émile Zola comme secrétaire. Député de Paris en 1869, le 4 septembre 1870, lors de la proclamation de la République, il est porté au gouvernement de la Défense nationale avec Crémieux et Fourichon. Arrêté par la Commune, relâché, puis incarcéré à Versailles, il échoue aux élections de 1871 et se retire dans son domaine de La Tour de Cesson. Il écrit des essais dramatiques comme Le Vrai Courage en 1868 et ses mémoires, Dictature de cinq mois, en 1872. Il mourut en 1877 à Saint-Brieuc où il était conseiller municipal depuis 1870.
Deux causes sont rattachées à son nom, tout d'abord sa lutte pour la réforme postale qui dure dix ans et permet une taxe postale unique pour le transport des lettres, quelle que soit la distance parcourue. L'échange des correspondances prend alors un essor considérable.
Il est également un ardent défenseur de l'arrivée du train en Bretagne et obtient les crédits nécessaires à la construction d'une ligne de Paris à Brest, via Rennes. La ligne atteint Rennes en 1857, se prolonge jusqu'à Saint Brieuc en 1863 pour atteindre son point final en 1865 à Brest.
D’après le communiqué de presse de Phil@Poste 

Un député obstiné, Alexandre Glais-Bizoin 1800-1877
Par Nicolas Verdier
Comité pour l'Histoire de La Poste
Livre sur Glais Bizoin

"Glais-Bizoin était un vieil homme, né en 1800, et un vieux député, puisque sa première élection remontait à 1830 [...]. Sous le règne de Louis-Philippe, il fut membre laborieux et modeste de l'extrême gauche. Il changea de place sans changer d'opinion sous la seconde République, parce que son parti se trouva relégué au second plan par l'avènement des montagnards |...]. Il avait compris dès le premier jour que ce qu'il avait de mieux à faire pour la politique générale était de se mettre aux ordres de ses officiers supérieurs et de leur rendre, dans les bureaux, dans les commissions et dans les journaux, tous les services d'un aide de camp zélé et fidèle. Quand il entra dans le corps législatif, sous l'Empire, il se souvint qu'il avait de l'esprit et il se mit à s'en servir dans la Chambre [...]. Le moment le plus propice pour montrer l'esprit qu'on a est celui où il est défendu de parler, parce que cette interdiction et cette menace donnent aux moindres mots le mérite du sous-entendu et le prestige du courage. On colportait partout les mots de Glais-Bizoin, on les préférait à de longs discours [...]. Il se trouva tout à coup, en 1870, membre du gouvernement et, tout à coup aussi, en 1870, sur le pavé. La France se montra ingrate pour les membres du gouvernement de la Défense. Elle glorifia Gambetta et fit porter aux autres le poids de nos malheurs. Les fidèles compagnons, les dociles auxiliaires de Gambetta à Tours et à Bordeaux, loin de partager son triomphe, furent les plus maltraités de tous. Ni Crémieux, ni Glais-Bizoin ne furent réélus. [...] Voyant qu'il n'avait plus rien à faire, il mourut. Il mourut, on peut l'affirmer, de chagrin patriotique et d'inaction [...]. Il disparut à la fois de la vie et du souvenir : triste récompense pour cinquante années de lutte courageuse, de travail opiniâtre et de dévouement sans limite à son parti et à ses amis !".
(Jules SIMON, "Un oublié", Le Moniteur des Côtes-du-Nord, 30oct. 1892.)
Mis à jour le 06/11/2023 à 19h54
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