Certains mauvais esprits voulant que les leçons de l'Histoire s'appliquent avec un effet rétroactif ont cru voir en ce timbre un hommage au troisième Reich avec cet athlète levant le bras à la manière des nazis.
Bien entendu il n'en est rien ! Cet athlète fait le serment olympique en levant le bras droit selon la tradition du salut romain.
Après les jeux olympiques de Berlin, et afin de lever toute ambigüité, le CIO a renoncé au salut romain lors de la prestation du serment olympique.
Les timbres de cette série sont les premiers consacrés à un évènement ou à une commémoration.
La loi du 20 mai 1851, toujours en vigueur en 1924, stipulait que les émissions de timbres autres que ceux d'usage courant devaient faire l'objet de lois spécifiques votées par les députés.
Jusque-là cela concernait essentiellement des timbres surtaxés (Croix-Rouge, Aide aux orphelins de guerres, etc.) dont la loi devait définir une durée de mise en vente et une date limite d'utilisation postale
(démonétisation du timbre)
C'est ce qui fut appliqué au timbres des 8èmes Jeux Olympiques de 1924 (et non pas 8ème Olympiade) : la loi du 1er janvier 1924 leur fixait une durée ce vente limitée à 4 mois (1/04/1924-31/07/1924) et une démonétisation le 30 septembre 1924, de ce fait, après cette date ces timbres ne pouvaient plus servir à l'affranchissement du courrier ni servir de menue monnaie d'échange comme il était de coutume à cette époque.
Droit de recommandation des valeurs déclarées pour le régime intérieur O.P.R. en infraction des objets à prix réduits (O.P.R.) surtaxe fixe (amende) pour le régime intérieur