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Stéphane Mallarmé 1842-1898
Tous droits réservés
Dessiné et mis en page par Jean-Paul Véret-Lemarinier
Gravé par Pierre Albuisson
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Premier jour le Samedi
à Vulaines-sur-Seine (Seine-et-Marne)
Vente générale le Lundi 7 septembre 1998
Retiré de la vente le Vendredi
Valeur faciale: 4,40 F Voir les tarifs au 7 septembre 1998
Affranchissement de la lettre de moins de 20g vers la zone 4 (Amériques du Nord et centrale, Proche- et Moyen-Orient et Asie centrale)
Timbre horizontal
Nombre de dents : 26x17 - dentelure 13 Dentelure calculée: 13 x 13,08 Format imageLe format d'un timbre est en fait celui de son image, à l'exclusion des marges. Le format s'exprime en millimètres sous la forme habituelle largeur x hauteur. Avec l'apparition récente des timbres sans marges, souvent issus de blocs-feuillets, cette notion de format perd un peu de son sens. La Poste utilise maintenant le format complet ou hors-tout, c'est à dire marges éventuelles et dentelures comprises. : 36x21,45 mm
CouleursLes couleurs indiquées ici sont celles habituellement précisées par le catalogue Marianne,
toutefois la reproduction de la couleur est ici doublement altérée: d´abord par le scanneur
qui déforme un peu les couleurs, puis par votre propre écran d´ordinateur qui ne restitue
pas fidèlement la couleur initiale de l´image.
Certains écrans offrent la possibilité de régler les couleurs (luminosité, contraste, facteur gamma, etc.) Pour une bonne approche des couleurs des timbres se référer à l´ouvrage«Timbres de France - Couleurs et nuances» par G. Bermejo et J.F. Brun Sur ce site vous avez, entre autres, la possibilité de lancer une recherche par couleurs de timbres : polychrome à dominante bleue
Imprimé en taille douce et offset
à 50 timbres par feuille, bloc ou carnet
Le timbre à date
Étienne Mallarmé, dit Stéphane Mallarmé, né à Paris le 18 mars 1842 et mort à Valvins (commune de Vulaines-sur-Seine, Seine-et-Marne) le 9 septembre 1898, est un poète français.
Admirateur de Théophile Gautier, Charles Baudelaire et Théodore de Banville, Stéphane Mallarmé fait paraître en revue quelques poèmes en 1862. Professeur d'anglais par nécessité, il est nommé en septembre 1863 au lycée de Tournon-sur-Rhône en Ardèche et passe par Besançon et Avignon, avant d'arriver à Paris en 1871. Il fréquente alors des auteurs littéraires comme Paul Verlaine, Émile Zola ou Auguste de Villiers de L'Isle-Adam et des artistes comme Édouard Manet qui a peint son portrait en 1876. S'il rencontre des difficultés dans son métier de professeur (il est chahuté par ses élèves), il mène une vie familiale paisible, avec cependant des difficultés financières et des deuils. Il poursuit l'écriture de poèmes très élaborés et reçoit ses amis créateurs lors des Mardis de la rue de Rome ou dans sa maison de campagne, à Valvins, près de Fontainebleau où il meurt le 9 septembre 1898 à 56 ans. Attiré par l'esthétique de l'art pour l'art, il collabore au Parnasse contemporain dès 1866, cherchant à dépasser son sentiment d'impuissance lié à un état dépressif, il est dès lors en quête d'une beauté pure que seul peut créer l'art : «le monde est fait pour aboutir à un beau livre», affirme-t-il. Il entreprend des oeuvres ambitieuses qu'il retravaillera longtemps comme Hérodiade (1864-1887) ou L'Après-midi d'un faune (1865-1876, mis en musique par Debussy en 1892-94). Admirateur d'Edgar Poe il traduit Le Corbeau, publié en 1875 illustré par Édouard Manet, et écrit le Tombeau d'Edgar Poe en 1876 («Tel qu'en Lui-même enfin l'éternité le change,...») avant de traduire en prose d'autres poèmes. En 1887, il fait paraître une édition de ses Poésies qui montrent sa recherche stylistique comme dans le «sonnet en X» : Ses purs ongles très haut dédiant leur onyx ou le sonnet en octosyllabes Une dentelle s'abolit (Une dentelle s'abolit // Dans le doute du Jeu suprême //A n'entrouvrir comme un blasphème //Qu'absence éternelle de lit.) L'aboutissement de cette ambition du poème absolu apparaît dans le poème graphique de 1897 Un coup de dés jamais n'abolira le hasard. Cette recherche d'une expression tendue vers l'épure lui vaut cependant dès l'époque le reproche d'hermétisme qui reste attaché à l'art mallarméen. La renommée de Stéphane Mallarmé se consolide encore à partir de 1884 quand Verlaine publie l'article qui l'insère dans sa série des Poètes maudits, et, porteur de modernité et proche des avant-gardes en art comme en littérature, il est reconnu comme un maître par les jeunes générations poétiques, d'Henri de Régnier et des symbolistes à Paul Valéry. Ainsi, auteur d'une oeuvre poétique ambitieuse, Stéphane Mallarmé a été l'initiateur, dans la seconde moitié du XIXe siècle, d'un renouveau de la poésie dont l'influence se mesure encore auprès de poètes contemporains comme Yves Bonnefoy. D’après Wikipédia
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